Un album jazz
La première formation jazz Transit Zone est née en 1986, à mon retour des USA, avec la sortie d’un album (Label Nantais RPM) salué par André Francis, à l’époque critique de Jazz à France Inter. Il incluait 12 musiciens dont le saxophoniste Francis Bourrec, et le pianiste Philippe Léogé. Cet album annonçait les principaux axes de ma réflexion musicale. (voir dans cet espace Transit zones album 1986)
Un jazz qui s’inspire de différents styles musicaux
Ma passion du jazz, des grands orchestres, de la chanson, des musiques brésiliennes et latino me porte à une réflexion partagée par de nombreux créateurs contemporains des années 1980 à savoir emprunter à d’autres styles, à d’autres formes musicales des éléments susceptibles d’enrichir la créativité. D’où le nom du groupe Tranzit Zone, une zone où comme dans un aéroport, des gens et des idées circulent, se rencontrent, échangent pour un moment et s’en vont décoller vers d’autres horizons.
Concert de jazz
Ces modes d’expression musicales forment aujourd’hui un tout culturel que le jazz a intégré sous de multiples formes. Cependant le jazz mérite et aspire à être plus largement apprécié. L’un des moyens consiste à aller vers le public avec un spectacle qui met en scène la diversité et la variété des modes d’expression du jazz. C’est l’objectif de la musique de Transit Zone, qui est de donner à entendre au public un fil d’ariane qui fasse apparaître les passerelles entre ces divers modes d’expression.
Vingt ans plus tard, une nouvelle formation se lance dans l’aventure d’un spectacle et d’un album intitulé RAPAZ, ce qui signifie en brésilien « mauvais garçon » Cette formation est composée de :
- Stéphan Sotin Percussions
- Congas Christian Kerhardy Basse Contrebasse
- Olivier Rousseau Claviers Piano
- Mathieu Lemarié Batteries
- Jean Geeraerts Guitares Chant
- Stéphane Atrous Sax Alto
- Philippe Miegeville Trombone
- Yves Brouillet Trompette
- Yann Théophage Sax Ténor.
La démarche artistique
Dans cette création de spectacle, la musique se situe dans le parcours qui va de la tradition à la modernité entre binaire et ternaire. Elle est la continuité de l’échange de culture du jazz américain et des compositeurs brésiliens en intégrant à ce métissage ma vision poétique de compositeur. Elle est aussi révélatrice de la vitalité du jazz français, de sa traditionnelle capacité à intégrer les apports extérieurs(Boris Vian, Claude Nougaro, Stéphane Grapelli, Django Reinhart, Michel Petruciani etc). Elle est un voyage aux sources qui se prolonge dans l’actualité de la musique du jazz contemporain.
Cette formation a donné en tout et pour tout deux concerts. Les démarches effectuées auprès des producteurs et organisateurs de spectacles se sont révélées infructueuses, 9 musiciens, trop cher, donc un coup d’épée dans l’eau.
Pour la petite histoire, je n’ai jamais pu jouer avec mes diverses formations jazz dans le cadre du festival Nantais « Rendez-vous de l’Erdre » car depuis plus de 40 ans, le directeur artistique A.M. n’aime pas ma musique, sans commentaires…